La mortalité infantile baisse sensiblement au Rwanda

Le travail des agents de santé communautaire derrière ce succès du bien être familial, le ministère de la santé se félicite de la contribution des agents de santé communautaire dans la réduction de la mortalité infantile au Rwanda. Cette dernière est en effet passée de 196 sur 1000 en 2000 à 45 sur 1000 en 2021. 

Les résultats d’une recherche sur la démographie et la santé menée au Rwanda en 2020 montrent que la mortalité infantile était de 196 sur 1000 en 2000 et de 76 sur 1000 en 2010. Actuellement cette mortalité s’estime à 45/ 1000. 

Les femmes enceintes et les mères allaitantes indiquent que cette évolution dans le bien être des enfants est entre autres due aux services des agents de santé communautaire qui assurent leur suivie.

Le directeur de l’unité de santé maternelle et infantile au centre biomédicale du Rwanda explique que les services de santé sont plus accessibles à la population sur toute l’étendue du pays.

"Nous avons multiplié les efforts pour trouver les médicaments et tout le matériel nécessaire mais en développant en particulier le sens de l’innovation qui nous permet de rendre les services de santé plus accessibles à la population. Nous nous servons des agents de santé communautaire pour suivre la santé des enfants et de leurs mères dans nos centres de santé. Nous devons maintenir et renforcer nos stratégies qui nous ont donné ces résultats satisfaisants. Des fois arrivés à l’apogée on peut être tenté de baisser la garde mais nous devons tenir toujours à ces stratégies du ministère de la santé y compris la vulgarisation des centres hospitaliers." a déclaré le Dr Cyiiza François Régis.

Le Rwanda compte réduire la mortalité infantile jusqu’ à 15 sur 1000 en 2024 et à 12 sur 1000 en 2030. Les experts dans le domaine de la santé maternelle affirment que le pays pourra atteindre cet objectif vu les changements introduits dans ce domaine.

Le rapport sur la démographie et la santé au Rwanda en 2020 montre que la vaccination des enfants est estimée à 96% alors que  93% des femmes accouchent à l’hôpital.

Jean Damascène MANISHIMWE